Gestion de patrimoine

Les actualités des marchés financiers de novembre 2023

Le mois de novembre écrase les deux mois précédents et s’adjuge un rallye grâce à une inflation qui continue de décroitre et une légère remontée du taux de chômage.

À l’heure où nous écrivons ces lignes :
– CAC40 : 7 326,57 points (+ 11,10% YTD)
– Eurostoxx50 : 4 413,59 points (+ 14,46% YTD)
– S&P500 : 4 594,63 points (+ 20,15% YTD)
– Nasdaq 100 : 14 335,51 points (+ 47,27% YTD)

1. Inflation en baisse, chômage en hausse

La lutte contre l’inflation continue de porter ses fruits. Les banques centrales se sont engagées dans cette bataille dès l’année 2022 en remontant leurs taux directeurs. Un an plus tard, l’inflation décroit mois après mois aux Etats-Unis et en zone euro. La hausse générale des prix n’est plus que de 3,2% aux et 2,4% respectivement dans ces régions sur un an. Pour atteindre un tel résultat, les taux directeurs se sont perchés à 5,5% Outre-Atlantique et à 4,5% sur le Vieux Continent. Les marchés scrutent l’évolution de cet indicateur macroéconomique chaque mois et affichent un regain d’optimisme à chaque baisse d’inflation. Ce mois-ci, la tendance baissière s’est accompagnée d’une hausse du chômage aux Etats-Unis et en Europe. Cette nouvelle, en apparence décevante, a renchérit l’enthousiasme des investisseurs. Un taux de chômage élevé limite les tensions sur le marché de l’emploi et ainsi empêche la mise en route d’une boucle inflation-salaire. Aux Etats-Unis, le taux de chômage est remonté à 3,9% tandis qu’il a atteint 6,5% en zone euro et 7,4% en France. Jérôme Powell, président de la FED, avait martelé à plusieurs reprises cette année qu’une légère hausse du taux de chômage serait la bienvenue pour combattre l’inflation. C’est chose faite ! En attendant, l’activité économique fait contrepoids en affichant une santé insolente aux Etats-Unis avec un PIB trimestriel qui s’élève à 5,2%. Voilà un bel exemple de soft landing qui aide à tourner la page inflationniste.

2. Le bitcoin a le vent en poupe

Les rumeurs s’intensifient autour de la création d’ETF spot Bitcoin. Les plus grandes sociétés de gestion (Blackrock, Vanguard, Fidelity International…) sont dans les starting blocks pour lancer leurs fonds indexés sur la star des cryptomonnaie. Actuellement, seuls les ETF indexés sur des futures sont autorisés par la Security Exchange Commission, le gendarme boursier américain. Ces contrats à terme sont régulés par la bourse de Chicago et évitent aux investisseurs d’être exposés aux risques inhérents à la détention de Bitcoin. Naturellement, la performance des futures n’est pas exactement identique à celle du Bitcoin. C’est pourquoi, les maisons de gestion souhaitent se positionner sur ce segment de marché, plutôt attractif et rémunérateur car l’ETF ProShares Bitcoin Strategy détient près d’un milliard et demi d’actifs sous gestion. S’ajoute à cela la concurrence saine qu’instaurerait l’arrivée des maisons de gestion face aux plateformes d’échanges qui accusent de nombreux déboires ces derniers mois. Prenons l’exemple de FTX qui a fait faillite ou plus récemment la condamnation de Binance au paiement d’une amende de 4,3 milliards de dollars à l’Etat américain. Le deal prévoyait également la démission du fondateur et CEO de la première plateforme mondiale. Ainsi, une autorisation d’émettre un ETF spot aurait pour conséquence de rendre plus accessible l’investissement dans les cryptomonnaies, de le sécuriser et entraînerait un achat au comptant de la part de ces maisons de gestion en guise de contrepartie. Ces bruits de couloirs ont continué de faire monter le Bitcoin qui accusait un gain mensuel de plus de 6% et un gain annuel latent de +141% depuis le début de l’année. Enfin, les travaux des banques centrales qui tentent de créer leur propre monnaie numérique sont un coup de projecteur sur ce secteur décentralisé et incite chacun à s’y intéresser.

3. La stratégie obligataire paye enfin

Les bons chiffres de l’inflation et du chômage ont permis aux obligations de s’apprécier. En conséquence, les rendements ont initié leur décrue au profit de ceux qui ont acheté des obligations tout au long de l’année. Cependant, les taux d’intérêts restant élevés, de nombreuses opportunités subsistent pour ceux qui souhaitent diversifier leur portefeuille. Il existe plusieurs façons de s’exposer à cette classe d’actifs, notamment par le biais des fonds obligataires cotés, des produits structurés ou encore en investissant directement dans des titres de dettes. L’investissement en dette privée est également possible, mais il peut y avoir des écarts plus ou moins importants avec des titres de dettes cotées en raison de la liquidité du marché du capital-investissement et du fait que les négociations se fassent de gré à gré. Ce dernier véhicule d’investissement s’intégrera parfaitement dans l’allocation de ceux qui cherchent à se décorréler des marchés financiers. Dans la même veine en ayant recours à une gestion cotée, les fonds obligataires poursuivant une stratégie « buy and hold » permettent de verrouiller un rendement qu’importe l’évolution future des taux d’intérêts car les obligations ont vocation à être détenues jusqu’à leur maturité. Cette solution semble particulièrement opportune maintenant que nous constatons une stabilisation des taux d’intérêts et un plafond qui semble être atteint partout où l’inflation décroit. En conséquence, s’orienter vers ce type de fonds apporte une visibilité à votre portefeuille, le diversifie et baisse sa volatilité tout en étant bien rémunéré.

4. Ce à quoi il faut s’attendre dans les prochaines semaines

Depuis 95 ans, trois fois sur quatre, le mois de décembre a clôturé dans le vert. Le rallye du mois de novembre semble avoir donner une nouvelle impulsion aux marchés pour terminer cette année au-dessus des 10% de rendement pour les indices majeurs. Le dernier mois de l’année laissera sa place à l’année 2024 dont les incertitudes devraient être moindres et la thématique obligataire largement privilégié, surtout en Europe. Les Etats-Unis resteront toujours très attractifs tandis que nous pouvons peut-être entrevoir un retour de la Chine maintenant que l’activité semble mieux orientée.

👀 Actualités géopolitico-économiques marquantes du mois de novembre

-La COP28 a débuté fin novembre et se clôture début décembre. Le thème du financement de la transition écologique, et plus précisément celui de la transition énergétique, est au coeur des débats.
– Le PDG de Binance a démissionné à l’issue du procès opposant l’entité morale à la SEC.
– Le taux de chômage aux Etats-Unis, en zone euro et en France remonte.
– Les PMI des services sont au-dessus de 50 aux Etats-Unis tandis qu’ils demeurent inférieurs à cette barre symbolique dans la zone euro mais se redressent progressivement. Dans le même sillage, ceux du Royaume-Uni remontent la pente pour laisser entrevoir une période d’expansion économique.
– Les importations chinoises pénètrent en territoire positif en octobre malgré un résultat attendu en baisse.
– Les ventes au détail reculent légèrement en zone euro.
– L’inflation chinoise est toujours négative.
– Le PIB sur un an s’élève à 0,6% au Royaume-Uni au T3.
– L’inflation continue de baisser aux Etats-Unis et en zone euro.
– Le PIB trimestriel américain atteint 5,2% contre 4,9% d’attendu tandis qu’il baisse de 0,1% et rate le consensus établi à 0,1%.

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