Achat immobilier

Quelles sont les charges à payer pour l’achat d’un bien immobilier ancien ?

Les charges à payer dans l'immobilier ancien

Vous envisagez d’acheter un bien immobilier ancien, mais êtes-vous certain d’avoir connaissance des frais complémentaires qui viennent s’ajouter au prix du bien que vous allez acquérir ? En effet, le budget d’un achat immobilier ne comprend pas que le prix du bien lui-même. Frais de notaire, frais d’agence, coût du crédit, impôts, travaux de rénovation… Optia Conseil Immobilier et ses experts en transaction immobilière au Havre, vous invitent à découvrir ces différents frais pour vous aider à établir un budget prévisionnel.

1. Quels sont les frais d’acquisition lors d’une transaction immobilière ?

Les frais d'acquisition pour l'achat d'un logement ancien

Après de nombreuses recherches, vous avez enfin trouvé le logement de vos rêves. Dans un premier temps, assurez-vous que le prix du bien soit en cohérence avec le marché immobilier local. En effet, même si le logement répond à tous vos critères, le surpayer vous exposerait à un risque de « moins-value » au moment de la revente. En passant par une agence immobilière, vous aurez la garantie que le logement proposé à la vente sera estimé à sa juste valeur, et qu’il sera en cohérence avec le prix du marché. 

Les frais d’agence

Un expert en transaction immobilière va évaluer la valeur réelle du bien en fonction de ses caractéristiques, de son état et de sa localisation, ce qui vous permettra de réussir votre investissement en toute sérénité. Ainsi, si vous décidez d’acheter un bien qui est vendu par l’intermédiaire d’un agent immobilier, vous devrez tenir compte des frais d’agence dans votre budget prévisionnel. Les agences immobilières sont libres de fixer ses tarifs et ses honoraires ne font l’objet d’aucune réglementation. Ils varient généralement entre 3 % et 10 % du prix de vente. 

Les frais de notaire

Les frais de notaire sont obligatoires et s’ajoutent au coût total de votre achat. Dans l’ancien, les frais de notaire sont compris entre 7 % et 8 % du prix de vente (entre 2 % et 3 % dans le neuf). Ils comprennent : 

la rémunération du notaire (également appelée émoluments). Ils sont calculés en fonction du prix du bien immobilier ;

les droits de mutation : taxe de publicité foncière, ou droit d’enregistrement. Ce sont des impôts collectés par le notaire pour le compte du Trésor public ;

les droits d’enregistrement et de gestion.

2. Quels sont les coûts de financement liés à l’achat d’un bien immobilier ?

Afin de financer l’achat de votre futur bien immobilier, vous devrez (dans la majorité des cas) contracter un crédit immobilier auprès d’un établissement financier prêteur. Le principe est simple : vous vous engagez à rembourser l’intégralité du prêt et à payer des intérêts à la banque en guise de rémunération. Le coût total du prêt immobilier va varier en fonction de trois facteurs : le montant de votre apport personnel, la durée du prêt immobilier et son taux d’intérêt. 

Outre le montant de ces intérêts qui vont augmenter le budget global de votre investissement, d’autres dépenses viennent s’ajouter, comme par exemple : 

  • – Les frais de dossier, 
  • – L’assurance emprunteur, 
  • – Les coûts de garantie (hypothèque, caution), 
  • – D’autres assurances facultatives (chômage ou perte d’emploi, garantie revente, etc.)

3. Prévoir les taxes foncières et les impôts locaux dans son budget prévisionnel

Tous les propriétaires doivent s’acquitter d’une taxe foncière, qui sert à financer les collectivités territoriales. Son montant va varier en fonction des caractéristiques du logement et de sa localisation géographique. 

En pratique, l’acte de vente prévoit une répartition de la taxe foncière entre le vendeur et l’acquéreur. C’est donc le vendeur qui supportera le montant de la taxe foncière dû entre le 1er janvier et le jour de la vente et l’acquéreur le montant dû entre le jour de la vente et le 31 décembre.

Si vous conservez le bien immobilier pour votre usage personnel (sans le mettre en location), vous devez également payer la taxe d’habitation si vous occupez les lieux au 1er janvier. Toutefois, la taxe d’habitation est actuellement en cours de réforme, et devrait totalement disparaître à l’horizon 2023.

Bon à savoir 🧠
D’autres frais sont à prendre en compte si votre logement est en copropriété comme les travaux communs votés par la copropriété ou les charges dues au syndic. Pensez à scruter ces frais à la loupe, car ils peuvent alourdir considérablement votre facture !

4. Penser à budgétiser le coût des travaux de rénovation dans l’ancien

L’immobilier ancien présente en moyenne des prix 20 à 30 % moins chers que dans le neuf. Toutefois, si d’importants travaux sont à prévoir, votre budget peut vite s’envoler ! En effet, en fonction de l’état de votre future habitation, vous pourrez être amené à réaliser de gros travaux de rénovation, comme le changement de la toiture, le remplacement du système de chauffage, des travaux d’isolation, le changement de vieilles menuiseries ou une mise aux normes de l’installation électrique par exemple. L’enveloppe budgétaire que vous devrez allouer à vos travaux dépendra donc des types de travaux, de la superficie de votre logement, des tarifs des professionnels auxquels vous aurez fait appel et du choix des matériaux utilisés. Si vous souhaitez évaluer le montant des travaux qui devront être réalisés, faites appel à des entreprises certifiées pour obtenir une estimation fiable. 

Enfin, gardez en tête qu’une rénovation n’est pas de tout repos ! En effet, même si l’achat d’un bien immobilier à rénover présente de nombreux avantages, le coût d’un chantier peut grimper considérablement. C’est pourquoi, il faut savoir l’anticiper et faire preuve de patience et de souplesse dans la réalisation de votre projet.

Bon à savoir 🧠
Le gouvernement a mis en place de nombreuses aides pour vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique. Ces subventions sont calculées en fonction de vos revenus et des spécificités de votre logement. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du gouvernement.

Malgré les nombreux frais qui viennent s’ajouter au prix d’achat, l’immobilier ancien présente de nombreux avantages et concurrence largement le neuf. Emplacement de choix, prix inférieurs au neuf, accès à des dispositifs pour réduire ses impôts… le charme de l’ancien éveille les passions ! Pour réussir votre achat dans l’immobilier ancien, établissez votre budget prévisionnel en prenant en compte ces différents frais. Vous orienterez ainsi vos recherches vers des biens adaptés à votre profil et vous éviterez les mauvaises surprises. 

À la recherche d’un logement ancien sur le Havre et ses alentours ? Adieu la perte de temps ! Optia Conseil Immobilier s’occupe de tout et vous aide à dénicher le bien immobilier de vos rêves. Contactez sans plus attendre nos experts en transaction immobilière au Havre et en Normandie. 

Pour consulter une partie de nos offres, rendez-vous sur notre rubrique dédiée.

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